AMGEN PRÉSENTE LES RÉSULTATS DE LA COHORTE DE PHASE II DE L’ESSAI CLINIQUE CODEBREAK 100 VISANT À ÉVALUER LE SOTORASIB, UN MÉDICAMENT EXPÉRIMENTAL, POUR LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON NON À PETITES CELLULES (CPNPC) AVANCÉ PORTEUR D’UNE MUTATION KRAS G12C

MISSISSAUGA (Ontario) (1er février 2021) — Amgen a annoncé les résultats de la cohorte de l’essai clinique de phase II CodeBreaK 100 qui visait à évaluer un médicament expérimental, le sotorasib (AMG 510), chez 126 patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé porteur d’une mutation KRAS G12C. Ils ont été présentés à l’occasion du symposium du président de la conférence mondiale 2020 de l’International Association for the Study of Lung Cancer (IASLC) sur le cancer du poumon. Il s’agit des premiers résultats d’une étude déterminante de phase II maintenant terminée, dont les sujets ont fait l’objet d’un suivi médian de plus de 1 an. L’innocuité et l’efficacité du sotorasib sont toujours en cours d’évaluation, et Amgen n’a pas encore reçu l’autorisation de commercialiser ce produit.

Les données sur le sotorasib confirment le taux de réponse objective (TRO) et le taux de maîtrise de la maladie (TMM) chez des patients atteints d’un CPNPC avancé porteur d’une mutation KRAS G12C déjà traité. Les résultats concordent en outre avec ceux de l’étude de phase I. Les patients ont reçu du sotorasib à raison de 960 mg une fois par jour, par voie orale. Avant leur admission à l’étude, 81 % de ces patients avaient vu leur maladie progresser malgré une chimiothérapie à base de sels de platine et un traitement par des inhibiteurs de PD-1 ou de PD-L1. La maladie des autres patients avait évolué après qu’ils aient suivi un de ces traitements.

« Il existe toujours un besoin criant de nouvelles options thérapeutiques pour aider les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé chez qui le traitement de première intention a échoué, souligne Suna Avcil, directrice médicale exécutive chez Amgen Canada. Or des scientifiques et des chercheurs du monde entier s’y emploient depuis quatre décennies. Les résultats de cette étude de phase II sont très encourageants et nous croyons qu’ils constituent une avancée clinique importante. »

« C’est stimulant de voir les recherches que fait Amgen dans le domaine du cancer du poumon non à petites cellules porteur d’une mutation KRAS G12C, déclare Normand Blais, M.D., M. Sc., FRCPC, hématologue et oncologue médical et directeur de l’équipe interdisciplinaire d’oncologie thoracique au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Comme les mutations du gène KRAS sont très répandues dans ma pratique, des traitements ciblés dirigés contre cette mutation seraient d’une grande utilité pour mes patients. »

Au cours de l’étude, la plupart des effets indésirables liés au traitement (EIT) par le sotorasib ont été d’intensité légère ou modérée (de grade 1 ou 2), et aucun décès lié au traitement n’est survenu. Des EIT de grade 3 ont été signalés chez 25 (19,8 %) patients; un EIT de grade 4 est survenu chez 1 patient (0,8 %). Les EIT les plus souvent signalés (tous grades confondus) ont été la diarrhée (31,0 %), les nausées (19,0 %), une hausse du taux d’alanine aminotransférase (15,1 %) et une hausse du taux d’aspartate aminotransférase (15,1 %). Les EIT ont mené à l’abandon du traitement chez 7,1 % des patients.

Entre 80 et 85 % des cancers du poumon sont des CPNPC et dans la plupart des cas (66 %), la maladie est déjà avancée ou métastatique lorsqu’elle est diagnostiquée1,2. La mutation KRAS G12C est l’une des mutations conductrices les plus fréquentes dans le CPNPC3 et, compte tenu des piètres résultats associés au traitement de deuxième intention des tumeurs porteuses de cette mutation, les patients qui en sont atteints ont grandement besoin d’un traitement efficace4. Le CPNPC est porteur d’une mutation KRAS G12C dans approximativement 13 % des cas5,6.

Maintenant qu’elle a présenté des demandes d’homologation aux États-Unis, à l’Union européenne, en Australie, au Brésil, au Canada et au Royaume-Uni, Amgen travaille en concertation avec les organismes de réglementation du monde entier pour que les patients atteints d’un CPNPC puissent recevoir du sotorasib le plus rapidement possible. Santé Canada a récemment accepté la demande d’examen accéléré du dossier du sotorasib soumise par Amgen aux fins de l’obtention d’un avis de conformité avec conditions (AC-C).

À propos du sotorasib

Amgen a entrepris de s’attaquer à l’un des plus grands défis des 40 dernières années dans le domaine de la recherche sur le cancer en mettant au point le sotorasib, un inhibiteur de KRASG12C expérimental7. Le sotorasib est le premier inhibiteur de KRASG12C à atteindre l’étape des essais cliniques et est étudié dans le cadre d’un vaste programme portant sur 10 traitements d’association, auquel participent des centres de recherche de cinq continents. En un peu plus de deux ans à peine, le programme d’essais cliniques sur le sotorasib a produit le plus volumineux ensemble de données cliniques recueilli à ce jour grâce aux 700 patients atteints de 13 types de tumeur qui y ont participé.

À propos de CodeBreaK

Le programme d’essais cliniques CodeBreaK sur le sotorasib, un médicament expérimental mis au point par Amgen, vise à étudier des patients atteints d’une tumeur solide de stade avancé porteuse de la mutation KRAS G12C.

L’étude CodeBreaK 100, une étude multicentrique de phases I et II sans insu, la première chez l’humain, a été menée auprès de patients atteints de tumeurs solides porteuses de la mutation KRAS G12C. Pour être admissibles à l’étude, les patients devaient avoir déjà reçu un traitement anticancéreux par voie générale correspondant au type de tumeur qu’ils présentaient et au stade de leur maladie. Le paramètre d’évaluation principal de l’étude de phase II était le taux de réponse objective évaluée par un comité central. Le volet de l’étude de phase II sur le CPNPC comprenait 126 patients, dont 124 présentaient d’emblée des lésions qu’un comité central a pu évaluer selon les critères RECIST. Le recrutement dans le cadre du volet de l’étude de phase II sur le cancer colorectal est terminé, et les premiers résultats devraient être connus en 2021.

Une étude mondiale de phase III qui sera réalisée avec répartition aléatoire et contrôle par traitement actif visant à comparer le sotorasib au docetaxel dans le traitement du CPNPC porteur de la mutation KRAS G12C (CodeBreaK 200) est actuellement en phase de recrutement. Amgen mène aussi plus de 10 études de phase Ib sur l’emploi du sotorasib en association avec d’autres agents pour le traitement de différents types de tumeurs solides de stade avancé (CodeBreaK 101), qui admettent toujours des patients.

Pour en savoir davantage, visitez www.codebreaktrials.com.

À propos d’Amgen Canada

En tant que chef de file en innovation, Amgen Canada comprend bien la valeur des sciences. À partir de son bureau principal situé à Mississauga, là où sont rassemblées bon nombre des entreprises dynamiques des sciences biomédicales de l’Ontario, et de son centre de recherche de Burnaby, en Colombie-Britannique, Amgen Canada contribue de façon considérable à faire progresser les sciences et l’innovation au Canada depuis 1991. Amgen participe à la mise au point de nouveaux traitements, ou de nouvelles applications de médicaments existants, en partenariat avec nombre d’organisations de premier plan au Canada spécialisées dans les soins de santé, l’enseignement et la recherche, de même qu’avec des administrations publiques et des regroupements de patients.

Pour en savoir plus sur Amgen Canada, visitez www.amgen.ca et suivez-nous au www.twitter.com/amgencanadagm.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs reflétant les attentes et les convictions actuelles d’Amgen. Tous les énoncés autres que ceux portant sur des faits peuvent être considérés comme des énoncés prospectifs, y compris les énoncés sur l’issue, les avantages et les synergies de collaborations ou de collaborations potentielles avec une autre entreprise quelle qu’elle soit, y compris BeiGene Ltd., ou de toute collaboration ou collaboration potentielle visant la découverte d’anticorps thérapeutiques contre la COVID-19 (y compris les énoncés concernant de telles collaborations, ou notre propre capacité de découvrir et de mettre au point des anticorps neutralisants entièrement humains dirigés contre des cibles autres que le virus SARS-CoV-2 ou des anticorps dirigés contre d’autres cibles que le domaine de liaison au récepteur du virus SARS-CoV-2, ou de produire de tels anticorps pour la prévention ou le traitement de la COVID-19), ou sur l’acquisition d’Otezla® (apremilast) (y compris la croissance prévue des ventes d’Otezla et celle de la valeur par action non conforme aux principes comptables généralement reconnus), ainsi que les estimations du chiffre d’affaires, les marges d’exploitation, les dépenses en immobilisations, l’encaisse, d’autres paramètres financiers, les résultats de contentieux ou d’arbitrages, les retombées politiques ou réglementaires, les résultats ou pratiques cliniques prévus, les habitudes ou pratiques des clients et des prescripteurs, les activités de remboursement et leurs résultats, les effets des pandémies ou d’autres problèmes de santé à grande échelle tels que la pandémie actuelle de COVID-19 sur nos activités, nos résultats, notre progression, ou les effets liés aux études sur Otezla en tant que traitement potentiel contre la COVID-19, et d’autres estimations et résultats. Les énoncés prospectifs comportent des incertitudes et des risques importants, dont ceux qui sont exposés ci-après et, de manière plus approfondie, dans les rapports de la Securities and Exchange Commission (SEC) que dépose Amgen Inc., dont notre dernier rapport annuel produit sur le formulaire 10-K et les rapports périodiques ultérieurs produits pour leur part sur les formulaires 10-Q et 8-K. À moins d’avis contraire, Amgen fournit ces renseignements à jour en date du présent communiqué de presse et se dégage expressément de toute obligation de mettre à jour tout énoncé prospectif présenté dans ce communiqué, que ce soit consécutivement à des faits nouveaux, des événements à venir ou à d’autres facteurs.

Aucun énoncé prospectif ne peut être garanti, et les résultats obtenus peuvent s’écarter considérablement de ceux que nous projetons. La découverte ou l’identification de produits candidats ainsi que le développement de nouvelles indications pour des produits existants ne peuvent pas être garantis, et la transition du concept au produit présente des incertitudes; par conséquent, il est impossible de garantir qu’un produit candidat particulier deviendra un produit commercial ou qu’une nouvelle indication pour un produit existant sera homologuée. De plus, les résultats d’études précliniques ne constituent pas une garantie que les produits candidats seront d’emploi sûr et efficace chez l’humain. Le corps humain est une machine complexe qu’aucun ordinateur, système de culture cellulaire ou modèle animal ne peut reproduire à la perfection, ni même adéquatement dans certains cas. Le temps qu’il nous faut pour mener les études cliniques à terme et obtenir l’autorisation réglementaire de commercialiser des produits a toujours varié dans le passé et devrait continuer de le faire. Même lorsque des essais cliniques sont réussis, les autorités réglementaires pourraient juger que les paramètres d’évaluation des essais que nous avons choisis sont insuffisants pour homologuer le produit concerné. Nous mettons au point des produits candidats dans nos propres laboratoires ainsi qu’en collaboration avec des détenteurs de licence et des partenaires, dans le cadre de projets communs. Les produits candidats dérivés de telles collaborations peuvent faire l’objet de litiges entre les parties visées ou se révéler moins efficaces ou sûrs d’emploi qu’on ne le croyait au début de ces collaborations. De plus, une fois nos produits mis sur le marché, nous, et d’autres intervenants pourrions découvrir que nos produits, y compris nos dispositifs, causent des effets secondaires ou qu’ils comportent des problèmes d’innocuité ou des défauts de fabrication.

Nos résultats peuvent être affectés par notre capacité de commercialiser avec succès nos produits actuels et nos nouveaux produits tant à l’échelle nationale que mondiale, par des développements sur les plans clinique et réglementaire relatifs à des produits actuels et à venir, par la croissance des ventes des produits lancés récemment, par la concurrence exercée par d’autres produits, y compris les biosimilaires, par des difficultés ou des retards touchant la fabrication de nos produits, de même que par le contexte économique mondial. De plus, la pression exercée en matière de fixation des prix, la surveillance publique et politique, les politiques de remboursement qu’imposent les tiers-payeurs, dont les gouvernements, les régimes d’assurance privés et les fournisseurs de soins gérés, de même que l’adoption de nouveaux règlements, l’élaboration de nouvelles lignes directrices et les progrès cliniques, les tendances au Canada et à l’étranger en matière de soins gérés et de compression des coûts des soins de santé peuvent influer sur les ventes de nos produits. Qui plus est, nos activités liées à la recherche, aux contrôles, à la fixation des prix, à la commercialisation et autres sont assujetties à une vaste réglementation imposée par les autorités réglementaires nationales et étrangères.

Nos activités peuvent subir le contrecoup d’enquêtes gouvernementales, de litiges et de réclamations en dommages-intérêts liées à des produits, ainsi que de l’adoption de toute nouvelle législation fiscale ou de l’exposition à des dettes fiscales supplémentaires. Si nous manquons à nos obligations de conformité prévues dans l’entente d’intégrité d’entreprise conclue entre nous et le gouvernement américain, nous pourrions être passibles de sanctions importantes. De plus, même si nous faisons systématiquement breveter nos produits et nos technologies, la protection conférée par les brevets et les demandes de brevet peut être contestée, invalidée ou contournée par nos concurrents, de sorte que rien ne garantit que nous pourrons obtenir ou conserver la protection de brevets pour nos produits actuels ou futurs. Nous menons bon nombre de nos activités de fabrication commerciale dans quelques installations clés, y compris à Porto Rico, et notre capacité de fabrication de produits dépend également en partie de tiers fournisseurs, de sorte qu’un ralentissement de l’approvisionnement peut nuire aux ventes de certains de nos produits actuels ou au développement de produits candidats. L’éclosion d’une maladie ou une menace analogue pour la santé publique, telle que la COVID-19, de même que les efforts du public et des gouvernements pour atténuer la propagation d’une telle maladie, peuvent avoir des effets défavorables importants sur l’approvisionnement en matières pour nos activités de fabrication, la distribution de nos produits, la commercialisation de produits candidats et nos essais cliniques, et de tels événements peuvent exercer un effet nuisible sur notre développement de produits, la vente de nos produits, nos activités et nos résultats d’exploitation. Nous comptons sur notre collaboration avec des tiers pour le développement de certains de nos produits candidats et pour la commercialisation et la vente de certains de nos produits commerciaux. De plus, nous livrons concurrence à d’autres entreprises en ce qui a trait à nos produits commercialisés et à la découverte et au développement de nouveaux produits. En outre, certains dispositifs médicaux, matières premières et composantes de nos produits sont fournis uniquement par des tiers fournisseurs. Le pouvoir d’achat de certains de nos distributeurs, clients et payeurs constitue un levier important qu’ils font jouer dans leurs négociations avec nous. Enfin, la mise au jour de problèmes graves liés à un produit semblable à un de nos produits peut avoir des répercussions sur toute cette classe de médicaments et nuire aux ventes de tous les produits visés ainsi qu’à nos activités commerciales et à leurs résultats. Nos efforts pour intégrer les activités des sociétés dont nous avons fait l’acquisition, de même que leurs produits ou leurs technologies, pourraient ne pas porter fruit. Une panne, une cyberattaque ou une atteinte à la sécurité de l’information pourraient compromettre la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité de nos systèmes et de nos données. Le prix de nos actions est volatil et peut être affecté par de nombreux événements. Notre rendement commercial pourrait affecter ou limiter la capacité de notre conseil d’administration de déclarer des dividendes ou notre capacité de verser des dividendes ou de racheter des actions ordinaires. Nous pourrions ne pas être en mesure d’accéder aux marchés des capitaux et du crédit dans un contexte nous étant favorable, voire ne pas y accéder du tout.

Les renseignements scientifiques fournis dans le présent communiqué sur nos produits candidats sont de nature provisoire et expérimentale. Ces produits candidats ne sont pas homologués par Santé Canada, et on ne peut ni ne doit tirer de conclusion sur leur innocuité ou leur efficacité. En outre, tous les renseignements scientifiques présentés dans le présent communiqué concernant de nouvelles indications pour nos produits sont de nature provisoire et expérimentale et ne figurent pas dans la monographie de ces produits approuvée par Santé Canada. Ces produits ne sont pas homologués aux fins expérimentales dont il est question dans le présent communiqué, et on ne peut ni ne doit tirer de conclusion sur leur innocuité ou leur efficacité à ces fins.

PERSONNE-RESSOURCE :
Natasha Bond, Head of Corporate Affairs
Amgen Canada
905-285-3007
natashab@amgen.com

References

  1. American Cancer Society. https://www.cancer.org/cancer/lung-cancer/about/what-is.html. Consulté en janvier 2021.
  2. Ahmadzada T, et al. J Clin Med. 2018;7:153.
  3. Liu P, et al. Acta Pharmaceutica Sinica B. 2019;9(5):871–879.
  4. Pakkala S, et al. JCI Insights. 2018;3:3120858
  5. Biernacka A, et al. Cancer Genet. 2016;209:195-198.
  6. Cox AD, et al. Nat Rev Drug Discov. 2014;13:828-851.
  7. Canon J, et al. Nature. 2019;575:217-223.