Les améliorations apportées au dépistage, à la détection précoce et au traitement ont contribué à diminuer le risque de décès par cancer au Canada. Au Canada, le taux de mortalité liée au cancer du poumon est élevé par rapport à celui relevé dans les pays comparables. Les taux de mortalité générale par cancer diffèrent d’une province à l’autre


MISSISSAUGA (Ontario) (15 decembre 2020) – Selon une nouvelle étude intitulée Mortality Due to Cancer 2020: Benchmarking Cancer Mortality in Canada sur les résultats du Canada et de ses provinces à l’égard de certains indicateurs de santé, dont la mortalité par cancer, le Canada obtient un « B » pour la mortalité générale par cancer. Les écarts entre les provinces donnent à penser qu’il est possible de faire mieux dans la prise en charge de cette maladie.

L’étude, réalisée par le Conference Board du Canada à la demande d’Amgen Canada, visait à comparer les taux comparatifs de mortalité normalisés en fonction de l’âge enregistrés au Canada et dans les provinces par rapport à ceux de 16 pays équivalents sur les plans économique et sociodémographique1.

Les chercheurs de cette étude, qui ont examiné la mortalité de plus de 100 types de cancers combinés, se sont aussi penchés aux décès liés à trois types courants de cette maladie - cancer du poumon, cancer colorectal et cancer de la prostate2  - qui, ensemble, totalisent plus de 40 % des décès par cancer.

Voici, dans l’ensemble, ce que l’étude a révélé :

  • Le Canada se situe dans la moyenne pour ce qui est du taux de mortalité générale par cancer, de même que pour le taux de mortalité due au cancer de la prostate et au cancer colorectal.
  • Au Canada, le taux de mortalité imputable au cancer du poumon est élevé comparativement à celui de la plupart des pays comparables.
  • La Colombie-Britannique, l’Ontario et l’Alberta obtiennent systématiquement de meilleurs résultats que les autres provinces.
  • Les provinces de l’Atlantique ont des taux de mortalité par cancer supérieurs à ceux relevés dans le reste du pays.
  • Pour améliorer les résultats obtenus en oncologie, le Canada doit agir sur plusieurs fronts à la fois, à savoir la prévention, la détection précoce et un meilleur accès aux traitements.

Résultats de l’étude
Selon l’étude Mortalité pour cause de cancer en 2020, pour l’ensemble des cancers3 , le Canada se classe au milieu — soit au 8e rang parmi les 17 pays de comparaison — soit 190 décès par 100 000 habitants.

Alors que le Canada obtient un « B », le résultat obtenu par les provinces par rapport à ces 17 pays varie considérablement. La Colombie-Britannique est la seule province qui décroche un « A » comparativement aux autres pays, suivie de l’Alberta et de l’Ontario qui recueillent un « B ». Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que la Nouvelle-Écosse accusent les taux de mortalité les plus élevés, soit 222 et 216 décès par 100 000 habitants, respectivement.

Implications en matière de politiques et conclusions
Le « B » décerné au Canada pour le taux de mortalité générale par cancer et pour la mortalité due au cancer de la prostate et cancer colorectal en particulier signifie en fait que même si le Canada fait mieux que les pays de comparaison, beaucoup reste à faire en ce domaine », de dire Dr Monika Slovinec D’Angelo, Directrice, Santé, du Conference Board du Canada.

Malheureusement, les longs temps d’attente pour l’accès aux médicaments anticancéreux, les difficultés relatives aux régimes d’assurance médicaments publics et privés, la longueur du processus d’homologation des nouveaux médicaments oncologiques et l’absence de la masse critique démographique nécessaire pour offrir des traitements novateurs coûteux dans certaines provinces sont autant de facteurs qui freinent l’accès à des traitements anticancéreux novateurs au Canada.

Selon l’étude, une stratégie s’exerçant sur plusieurs fronts est essentielle à l’amélioration des résultats obtenus en oncologie. « Nos recherches mettent en lumière l’importance de la prévention, de la détection et du dépistage précoces, ainsi que d’un meilleur accès à des tests diagnostiques et à des traitements novateurs pour l’amélioration de la prise en charge du cancer au Canada », a déclaré Dr Slovinec.

À propos de l’étude Mortalité pour cause de cancer en 2020 : référenciation de la mortalité imputable au cancer au Canada
Un classement présenté à la façon d’un bulletin scolaire a été utilisé pour évaluer les résultats du Canada et des provinces.

Aux fins de la comparaison, le Canada a été évalué par rapport à 16 pays : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Irlande, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse et États-Unis d’Amérique.

Pour chaque type de cancers, les pays ont reçu une note fondée sur l’écart et le lien entre leur taux comparatif de mortalité normalisé en fonction de l’âge et la valeur moyenne obtenue pour ce taux dans l’ensemble des pays.

« Nous sommes heureux de parrainer cette analyse de la mortalité par cancer au Canada », de dire la Dre Suna Avcil, directrice médicale exécutive d’Amgen Canada. « Bien que des progrès importants aient été réalisés dans le diagnostic et le traitement de la maladie, Amgen est toujours aussi déterminée à participer à la recension des besoins médicaux majeurs qu’il reste à combler et à chercher des solutions pour rehausser les résultats cliniques afin d’améliorer de façon substantielle la vie des gens. »

À propos d’Amgen Canada
Le cancer est responsable de près du tiers des décès au Canada4. En 2020, le nombre de Canadiens qui auront reçu un diagnostic de cancer est estimé à 225 800, et le nombre de décès causés par la maladie, à 83 3005. Les cancers du poumon, du sein et de la prostate et le cancer colorectal représentent près de la moitié des nouveaux cas de cancer au Canada en 20206.

Le nombre annuel de nouveaux cas de cancer documentés augmente au Canada. Cependant, cette augmentation ne s’explique pas par une hausse de la prévalence du cancer, mais bien par la croissance démographique, par le vieillissement de la population et par l’amélioration des techniques de détection et de dépistage.

Malgré l’incidence accrue du cancer, le taux comparatif de mortalité normalisé en fonction de l’âge est en baisse depuis 2003, ce qui signifie que le risque de mourir du cancer diminue au Canada. Ce déclin a été attribué à l’amélioration des méthodes de dépistage, de détection précoce et de traitement7.

Même si les décès par cancer ont diminué au Canada au cours des 20 dernières années, il est possible de faire encore mieux, beaucoup de décès étant évitables.

À propos du Conference Board du Canada
Le Conference Board du Canada est le principal organisme de recherche indépendant au pays. Notre mission est d’habiliter les dirigeants et de les encourager à bâtir un avenir meilleur pour tous les Canadiens grâce à nos recherches fiables et à nos liens sans pareil. Suivez le Conference Board du Canada sur Twitter @ConfBoardofCda

À propos d’Amgen Canada
En tant que chef de file en innovation, Amgen Canada comprend bien la valeur des sciences. À partir de son bureau principal situé à Mississauga, là où sont rassemblées bon nombre des entreprises dynamiques des sciences biomédicales de l’Ontario, et de son centre de recherche de Burnaby, en Colombie-Britannique, Amgen Canada contribue de façon considérable à faire progresser les sciences et l’innovation au Canada, et ce, depuis 1991. En partenariat avec de nombreux et importants établissements de soins de santé, universités, centres de recherche de pointe, organismes gouvernementaux et groupes de patients du Canada, Amgen participe au développement de nouveaux médicaments et de nouvelles utilisations des médicaments existants. Pour en savoir plus sur Amgen Canada, visitez www.amgen.ca.www.amgen.ca

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PERSONNE-RESSOURCE :

Natasha Bond, chef, Affaires de l’entreprise
Amgen Canada
905 285-3007
natasha.bond@amgen.com

1Les pays comparables au Canada sont les suivants : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Irlande, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse, et États-Unis d’Amérique.
2Les types de cancers sont définis au moyen de la classification internationale des maladies (CIM-10), une classification créée et mise à jour par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le cancer du poumon désigne les tumeurs malignes de la trachée, des bronches et du poumon. Le cancer colorectal désigne les tumeurs malignes du côlon, du rectum, de l’anus et du canal anal. Le cancer de la prostate désigne les tumeurs malignes de la prostate.
3Comprend les tumeurs malignes du sein, du poumon, de la prostate, du pancréas, du foie, du tissu lymphoïde, du tissu hématopoïétique, les tumeurs malignes colorectales et d’autres tumeurs moins fréquentes (plus de 100 types de cancers au total).
4Société canadienne du cancer, Vue d’ensemble des statistiques sur le cancer.
5Brenner et autres, Projected Estimates of Cancer in Canada in 2020.
6À l’exclusion des cancers de la peau non mélaniques.
7Comité consultatif des statistiques canadiennes sur le cancer, Statistiques canadiennes sur le cancer 2018.