

Apprenez à connaître Chris Murawsky. Chris est directeur de recherche chez Amgen Colombie-Britannique et dirige l’équipe chargée de la découverte des domaines et de la vaccination. Son expérience antérieure, tant dans le milieu universitaire que par le constat de l’incidence de son travail sur les patients suite au diagnostic de cancer de son père, l’a aidé à échafauder ses efforts de manière à inspirer les jeunes esprits et à planter les graines de l’enseignement scientifique au sein des communautés locales. Lisez l’histoire de Chris en détail ci-dessous.
Je m'appelle Chris Murawsky. Je suis directeur de recherche chez Amgen Colombie-Britannique, et je dirige l'équipe chargée de la découverte des domaines et de la vaccination. J'ai commencé à travailler chez Amgen en 2010, par accident. Je suivais mon parcours académique, j'allais créer mon propre laboratoire à l'université et un de mes amis m'a appelé pour m'aviser de cette occasion.
J'ai passé une entrevue et je suis ici depuis. Mon éducation formelle a commencé ici, à l'Université de la Colombie-Britannique J'ai obtenu mon diplôme de premier cycle en génétique, j'ai fait un doctorat à l'Université de Cambridge, en biologie moléculaire, puis j'ai obtenu une bourse postdoctorale à l'Institut Salk de San Diego.
Ma transition entre le monde universitaire et le travail chez Amgen a été motivée par la possibilité d'avoir un impact direct sur la vie des patients. Dans le monde universitaire, la recherche fondamentale semble souvent déconnectée de l'objectif final, qui est d'améliorer la vie des patients, mais chez Amgen, l'impact est beaucoup plus direct.
Une des choses qui m'a beaucoup intéressé récemment a été d'essayer de comprendre comment produire la prochaine génération de produits thérapeutiques. Nous avons acquis une nouvelle plateforme qui nous permet de fabriquer des médicaments dits multi-spécifiques.
Il s'agit donc de médicaments qui peuvent viser plus d'une cible. Ainsi, cela permet d'avoir un impact sur toutes sortes de nouvelles formes de biologie. Je pense qu'il s'agit des premières étapes de la prochaine vague de nouveaux produits biologiques qui vont voir le jour.
Ce qui me donne le plus grand sentiment d'accomplissement dans mon travail c'est de pouvoir visualiser le lien entre ce que nous faisons tous les jours en laboratoire, les idées que les gens proposent et les décisions que nous prenons, et de voir comment cette molécule potentielle peut devenir une thérapie humaine. C'est quelque chose dont on ne se lasse jamais, et j'ai eu la chance de le voir à plusieurs reprises.
Je crois que je me suis intéressé très tôt à la science. Mon père a été professeur de biologie pendant de très nombreuses années et la science a toujours fait partie de ma vie.
Mon père a écrit quelques livres lorsque j'étais enfant, Il a formé d'autres professeurs à enseigner ou à organiser des travaux sur le terrain. Comme il avait besoin de sujets pour ses livres, mon frère et moi avons fini par en être les principaux sujets.
Il nous faisait faire des expériences et prenait des photos de nous en train de les réaliser, ce qui nous a permis de documenter nos débuts en tant que scientifiques.
Mon père m'a beaucoup influencé, il me demandait toujours : :« As-tu vu ça? As-tu pensé à ça? » On s'est beaucoup questionné, sans toujours avoir les réponses.
Je pense qu'il a vraiment éveillé mon intérêt pour la science en tant que méthode permettant d'obtenir des réponses à des questions inconnues. Pendant mon doctorat, mon père a reçu un diagnostic de cancer de la prostate. J'ai eu l'occasion de faire le tour de la question... Ce que vivent les patients, l'accès aux médicaments permettant de traiter ces maladies, les avantages que les patients en retirent.
Heureusement, il se porte bien aujourd'hui mais le fait d'avoir vu mon père recevoir son diagnostic et son traitement nous a rappelé l'importance du travail que nous faisons. La possibilité que nous avons d'aider des patients comme mon père est une très grande motivation pour nous.
Mon père a eu la chance d'avoir accès à des options de traitement, mais... je me rends compte que ce n'est pas tout le monde qui a cette chance, et certainement pas ici en Colombie-Britannique. Je pense donc qu'Amgen s'efforce d'améliorer la situation et nous sommes là pour faire tout ce qui est en notre pouvoir pour changer les choses.
Chris Murawsky d’Amgen C.-B. explique l’importance du mentorat pratique et de l’investissement dans la relève scientifique. Découvrez comment l’engagement d’Amgen envers les programmes coopératifs et les collaborations universitaires façonne les carrières et soutient l’ensemble du secteur des sciences de la vie.
Je m'appelle Chris Murawsky. Je suis directeur de recherche chez Amgen Colombie-Britannique, et je dirige l'équipe chargée de la découverte des domaines et de la vaccination. L'un des aspects les plus intéressants de mon travail est d'être mentor auprès d'étudiants aux programmes d'enseignement coopératifs et de boursiers postdoctoraux. Ce sont eux qui seront les scientifiques de demain, et je pense que le fait de disposer d'un bon bassin à cet effet est un rôle important que nous devons jouer.
Il est important qu'Amgen investisse en retour dans la communauté, et l'un des moyens d'y parvenir est de former la prochaine génération de scientifiques, des personnes qui s'intéressent à la science, mais qui n'ont peut-être pas encore entamé leur carrière. Il s'agit d'une occasion pour nous de les aider à passer les premières phases de leur carrière, et je pense qu'en fin de compte, cela profite à Amgen, mais aussi à l'écosystème local de la biotechnologie et à la Colombie-Britannique à long terme. Le programme coopératif est quelque chose dont je suis vraiment fier.
Nous y avons beaucoup travaillé depuis plusieurs années.
Mon rôle en tant que mentor est différent pour chaque programme coopératif, mais en fin de compte, mon rôle est de les aider dans... ces premières étapes de leur carrière, c'est-à-dire leur fournir les ressources dont ils ont besoin pour répondre à certaines des questions qui les intéressent et leur permettre de se débrouiller dans le laboratoire, puis les soutenir lorsqu'ils quittent le laboratoire pour la suite de leur carrière.
Il est très gratifiant de voir le parcours professionnel des étudiants qui ont quitté l'école et de rester en contact avec eux; ils reviennent de temps en temps nous rendre visite et cette expérience est très enrichissante.
L'une des relations les plus importantes que nous entretenons avec l'extérieur est celle que nous avons avec nos institutions locales, telles que l'Université de la Colombie-Britannique.
Nous interagissons régulièrement avec eux dans le cadre de divers programmes, dont le programme coopératif, mais aussi pour d'autres collaborations scientifiques.
Ainsi, la possibilité de partager des idées sur divers projets, ou de tirer parti de leur expertise et vice-versa, est selon moi un élément très important de l'appartenance à la communauté scientifique locale - en Colombie-Britannique.
L'un des avantages d'être un scientifique est que l'on peut voyager dans le monde et acquérir des expériences dans différents lieux et ainsi, j'ai eu la chance de fréquenter une université très prestigieuse et d'être formé dans l'un des meilleurs instituts au monde, mais finalement, vous savez, j'ai toujours voulu revenir en Colombie Britannique. C'est ici que j'ai grandi et c'est ici que j'aimerais vivre et élever une famille. C'est chez moi.