Vivre avec un cancer en phase terminale

Je m’appelle Paul Kenny Guptell.

Mon frère et moi sommes nés le 5 août 1965. Jumeaux identiques.

Pendant notre enfance, nous étions inséparables.

Nos parents avaient du mal à nous suivre. Nous étions espiègles.

Peter, le frère de Paul, a reçu un diagnostic terminal de myélome multiple.

Le diagnostic de Peter m’a profondément bouleversé. Ce fut un véritable choc.

C’est difficile à expliquer. C’est dur de voir son alter ego mourir à petit feu.

Les traitements étaient très pénibles pour lui et duraient longtemps - les perfusions duraient de cinq à six heures, provoquaient la perte de cheveux, une perte de poids et de la fatigue constante.

Pendant qu’il recevait de traitements pour son cancer terminal, il donnait la priorité à sa survie et à sa qualité de vie.

Un jour, il m’a dit :

« Ils vont essayer un nouveau médicament et je serai le premier à l’utiliser. »

Il était très heureux de pouvoir ce médicament parce que… j’ai de la difficulté à l’expliquer mais, je crois qu’il savait que cela changerait quelque chose, ce qui a été le cas.

Il avait très confiance en ce médicament.

Lorsqu’il a commencé à le prendre il a ressenti quelques effets secondaires. Mais, une fois que ces effets se sont dissipés, à certains moments, on n’aurait pas su qu’il était malade.

Il était très heureux de résultat.

Pendant sept ans, il a rarement parlé de sa santé. Il allait à ses traitements de chimio, revenait et semblait avoir retrouvé sa forme d’antan.

Grâce aux nouveaux traitements offerts, de nombreux patients atteints d’un cancer en phase terminale vivent plus longtemps.

J’avais l’impression d’avoir retrouvé mon frère. Je n’avais pas à ressentir, ni à voir sa souffrance.

Les perspectives continuent de s’améliorer.

Il a survécu longtemps et en était très reconnaissant.

Parlez à votre médecin des traitements qui pourraient vous convenir.