« Quand je grandirai » – L’avenir de l’apprentissage des sciences
Pensez à la première fois où vous avez commencé une phrase avec « Quand je grandirai »… Cela remonte peut-être à plusieurs années, mais la majorité d’entre nous peuvent évoquer des souvenirs vivides de nos rêves d’enfants.
Sans pouvoir prédire à quel point la technologie allait transformer tous les lieux de travail, bon nombre d’entre nous entrevoyaient des carrières liées d’une certaine façon aux STIM. Qu’il s’agisse de rêver à devenir astronaute pour explorer l’espace, vétérinaire pour soigner nos amis poilus ou architecte pour concevoir de beaux immeubles, nos futurs imaginaires impliquaient normalement un certain élément de sciences, de technologie, d’ingénierie et de mathématiques.
De nos jours, bon nombre des jeunes sont cyberdoués et se présentent à l’école avec leurs propres appareils numériques. Entourés de technologie, les enfants canadiens sont plongés dans les espaces en ligne et les médias numériques. En voie de maîtriser la codification et d’autres concepts numériques complexes, les jeunes possèdent sans doute des aptitudes que bon nombre d’adultes n’ont pas acquis avant la vingtaine (ou bien plus tard!).
Bien que de nombreux enfants aient une longueur d’avance en disposant d’outils technologiques, c’est important de s’assurer qu’ils les utilisent de façon responsable afin de repérer et d’évaluer les renseignements de façon critique, de créer des liens avec d’autres personnes et de collaborer pour résoudre les problèmes, de produire et de partager des éléments de contenu originaux et d’atteindre leurs objectifs.
Réfléchissant à ses propres aspirations de carrière, Mo Amin, chef de la division mondiale d’économie de la santé d’Amgen, affirme : « Peu importe le domaine que vous choisissiez, la pensée critique et la résolution des problèmes seront toujours essentielles. Ces aptitudes sont utilisées chaque jour dans le domaine de l’économie de la science, qui applique les principe des sciences économiques à la compréhension, à l’étude et à l’évaluation du fonctionnement du système de soins de santé ».