Données sur le CPNPC présentées lors d’une séance offerte dans
le cadre du congrès virtuel de l’ESMO de 2020
Le manuscrit porte sur les premiers résultats de phase I publiés
sur un inhibiteur de KRASG12C
MISSISSAUGA (Ontario) (22 septembre 2020) — Amgen a annoncé la publication des plus récentes données de l’ensemble de la cohorte de phase I de l’étude clinique CodeBreaK 100, évaluant le sotorasib (DCI proposée pour le composé AMG 510) chez 129 patients atteints de diverses tumeurs solides, dans le périodique New England Journal of Medicine (NEJM). Les données recueillies auprès de 59 patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé apparaissant dans le manuscrit du NEJM ont aussi été présentées lors d’un exposé oral donné dans le cadre du congrès de 2020 de l’ESMO. L’innocuité et l’efficacité du sotorasib sont en cours d’évaluation, et Amgen n’a pas encore reçu l’autorisation de commercialiser ce produit.
« Nous sommes heureux de présenter les plus récents résultats de phase I de l’étude CodeBreaK 100, la plus vaste étude clinique de phase I/II et la première chez l’humain sur un inhibiteur de KRASG12C », de dire la Dre Suna Avcil, directrice médicale exécutive d’Amgen Canada. « Ces données, de pair avec celles qui ont été présentées plus tôt cette année, fournissent de précieux renseignements sur la mise au point de médicaments pour le traitement du CPNPC, du cancer colorectal avancé et d’autres tumeurs solides. »
Au total, 59 patients atteints de CPNPC ont été traités, dont 34 ont reçu la dose de 960 mg par jour (date limite de collecte des données : 1er juin 2020). Les données présentées confirment le taux de réponse objective (TRO) et le taux de maîtrise de la maladie (TMM) chez des patients ayant de lourds antécédents de traitement.
L’activité du médicament a été constatée à toutes les doses utilisées chez les patients atteints d’un CPNPC. La diminution du volume de la tumeur a été constatée lors de la première évaluation des patients effectuée après les 6 premières semaines.
La tolérabilité chez les patients atteints d’un CPNPC concorde avec les résultats obtenus antérieurement au cours de l’étude CodeBreaK 100. Aucun effet toxique limitant la dose n’a été observé, ni aucun événement indésirable mortel lié au traitement. Les événements indésirables liés au traitement (EILT) les plus fréquents ont été la diarrhée (25,4%), l’élévation du taux d’alanine aminotransférase (ALT) (20,3 %), l’élévation du taux d’aspartate aminotransférase (AST) (20,3 %), la fatigue (10,2 %) et les nausées (10,2 %). Onze (18,6 %) patients ont eu des EILT de grade 3 ou plus, dont l’un a présenté des EILT de grade 3, à savoir des élévations des taux d’ALT et d’AST, ayant mené à l’abandon du traitement.
« La mutation KRAS G12C joue un rôle déterminant dans la biologie du CPNPC, du cancer colorectal cancer et d’autres tumeurs solides. Dans le passé, cette mutation était considérée comme impossible à traiter au moyen de médicaments », a déclaré le Dr Adrian G. Sacher, M.D., M.M. Sc., F.R.C.P.C., de la division d’oncologie et d’hématologie médicale au Princess Margaret Cancer Centre. « Ces résultats nous donnent des renseignements importants sur les traitements ciblant la mutation KRAS G12C dans les cas de CPNPC métastatique. »
L’exposé oral présenté au congrès de l’ESMO comprenait les résultats de phase I sur le CPNPC publiés dans le NEJM, ainsi que des données sur les biomarqueurs potentiels de la réponse au sotorasib, dont l’activité clinique a été démontrée à l’égard des fréquences de l’allèle mutant (MAF, pour minor allele frequency) KRAS G12C, le degré d’expression tissulaire du PDL1 (programmed death-ligand 1), la charge mutationnelle tumorale mesurée dans le plasma et les profils tissulaires de co-mutation.
À propos de KRAS
La famille de gènes RAS, qui fait l’objet de recherches depuis près de 40 ans, comprend certains
des oncogènes qui présentent le plus souvent des mutations dans les cancers humains[i],[ii]. Au
sein de cette famille, KRAS est la variante la plus prévalente et elle est particulièrement courante
dans les tumeurs solides. Elle est à l’origine d’environ 13 % des cas de CPNPC, de 3 à 5 % des
cas de cancer colorectal et de 1 ou 2 % des cas de nombreuses autres tumeurs solides, de sorte
que les mutations de ce type sont parmi les mutations les plus largement représentées dans les
sous-groupes de patients atteints de cancer[v],[vi],[vii],[viii],[ix]. Grâce à la découverte et à l’exploitation
d’un sillon caché à la surface de la protéine KRASG12C, Amgen a pu amener le premier inhibiteur
de KRASG12C expérimental jusqu’à l’étape des études cliniques, et explore le potentiel de
l’inhibition de KRASG12C dans le traitement d’une vaste gamme de types de tumeurs.
À propos de CodeBreaK
Le programme d’études cliniques CodeBreaK sur le sotorasib, un médicament expérimental, est
conçu pour étudier des patients atteints d’une tumeur solide de stade avancé porteuse de la
mutation KRAS G12C.
L’étude CodeBreaK 100, une étude de phase I et II, multicentrique et en mode ouvert (première chez l’humain), a été menée auprès de patients atteints de tumeurs solides porteuses de la mutation KRAS G12C. Les patients admissibles à l’étude avaient déjà reçu un traitement anticancéreux par voie générale qui correspondait au type de tumeur qu’ils présentent et au stade de leur maladie. Le paramètre d’évaluation principal de l’étude de phase I est l’innocuité, et les paramètres secondaires clés comprennent le taux de réponse objective (évalué toutes les 6 semaines), la durée de la réponse et la survie sans progression. Les patients ont été admis dans 4 cohortes de doses, soit 180 mg, 360 mg, 720 mg et 960 mg, administrées par voie orale 1 fois par jour.
Pour en savoir plus sur les études cliniques CodeBreaK, visitez http://www.codebreaktrials.com.
À propos d’Amgen Canada
En tant que chef de file en innovation, Amgen Canada comprend bien la valeur des sciences. À
partir de son bureau principal situé à Mississauga, là où sont rassemblées bon nombre des
entreprises dynamiques des sciences biomédicales de l’Ontario, et de son centre de recherche
de Burnaby, en Colombie-Britannique, Amgen Canada contribue de façon considérable à faire
progresser les sciences et l’innovation au Canada, et ce, depuis 1991. En partenariat avec de
nombreux et importants établissements de soins de santé, universités, centres de recherche de
pointe, organismes gouvernementaux et groupes de patients du Canada, Amgen participe au
développement de nouveaux médicaments et de nouvelles façons d’utiliser des médicaments
existants. Pour en savoir plus sur Amgen Canada, visitez www.amgen.ca et suivez-nous sur
Twitter à www.twitter.com/amgencanadagm.
Énoncés prospectifs
Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs reflétant les attentes et les
convictions actuelles d’Amgen. Tous les énoncés autres que ceux portant sur des faits peuvent
être considérés comme des énoncés prospectifs, y compris les énoncés sur l’issue, les avantages
et les synergies de collaborations ou de collaborations potentielles, avec une autre entreprise
quelle qu’elle soit, y compris BeiGene Ltd., ou de toute collaboration ou collaboration potentielle
visant la découverte d’anticorps thérapeutiques contre la COVID-19 (y compris les énoncés
concernant de telles collaborations, ou notre propre capacité de découvrir et de mettre au point
des anticorps neutralisants entièrement humains dirigés contre des cibles autres que le virus
SARS-CoV-2 ou des anticorps dirigés contre d’autres cibles que le domaine de liaison au
récepteur du virus SARS-CoV-2, ou de produire de tels anticorps pour la prévention ou le
traitement de la COVID-19), ou sur l’acquisition d’Otezla® (apremilast) (y compris la croissance
prévue des ventes d’Otezla et celle de la valeur par action non conforme aux principes
comptables généralement reconnus), ainsi que les estimations du chiffre d’affaires, les marges
d’exploitation, les dépenses en immobilisations, l’encaisse, d’autres paramètres financiers, les
résultats de contentieux ou d’arbitrages, les retombées politiques ou réglementaires, les résultats
ou pratiques cliniques prévus, les habitudes ou pratiques des clients et des prescripteurs, les
activités de remboursement et leurs résultats, les effets des pandémies ou d’autres problèmes
de santé à grande échelle tels que la pandémie actuelle de COVID-19 sur nos activités, nos
résultats, notre progression, ou les effets liés aux études sur Otezla en tant que traitement
potentiel contre la COVID-19, et d’autres estimations et résultats. Les énoncés prospectifs
comportent des incertitudes et des risques importants, dont ceux qui sont exposés ci-après et, de
manière plus approfondie, dans les rapports de la Securities and Exchange Commission (SEC)
que dépose Amgen Inc., dont notre dernier rapport annuel produit sur le formulaire 10-K et les
rapports intérimaires ultérieurs produits pour leur part sur les formulaires 10-Q et 8-K. À moins
d’avis contraire, Amgen fournit ces renseignements à jour en date du présent communiqué de
presse et se dégage expressément de toute obligation de mettre à jour tout énoncé prospectif
présenté dans ce communiqué, que ce soit consécutivement à des faits nouveaux, des
événements à venir ou à d’autres facteurs.
Aucun énoncé prospectif ne peut être garanti, et les résultats obtenus peuvent s’écarter considérablement de ceux que nous projetons. La découverte ou l’identification de produits candidats ainsi que le développement de nouvelles indications pour des produits existants ne peuvent pas être garantis, et la transition du concept au produit présente des incertitudes; par conséquent, il est impossible de garantir qu’un produit candidat particulier deviendra un produit commercial ou qu’une nouvelle indication pour un produit existant sera homologuée. De plus, les résultats d’études précliniques ne constituent pas une garantie que les produits candidats seront d’emploi sûr et efficace chez l’humain. Le corps humain est une machine complexe qu’aucun ordinateur, système de culture cellulaire ou modèle animal ne peut reproduire à la perfection, ni même adéquatement dans certains cas. Le temps qu’il nous faut pour mener les études cliniques à terme et obtenir l’autorisation réglementaire de commercialiser des produits a toujours varié dans le passé et devrait continuer de le faire. Même lorsque des essais cliniques sont réussis, les autorités réglementaires pourraient juger que les paramètres d’évaluation des essais que nous avons choisis sont insuffisants pour homologuer le produit concerné. Nous mettons au point des produits candidats dans nos propres laboratoires ainsi qu’en collaboration avec des détenteurs de licence et des partenaires, dans le cadre de projets communs. Les produits candidats dérivés de telles collaborations peuvent faire l’objet de litiges entre les parties visées ou se révéler moins efficaces ou sûrs d’emploi qu’on ne le croyait au début de ces collaborations. De plus, une fois nos produits mis sur le marché, nous, et d’autres intervenants pourrions découvrir que nos produits, y compris nos dispositifs, causent des effets secondaires ou qu’ils comportent des problèmes d’innocuité ou des défauts de fabrication.
Nos résultats peuvent être affectés par notre capacité de commercialiser avec succès nos produits actuels et nos nouveaux produits tant à l’échelle nationale que mondiale, par des développements sur les plans clinique et réglementaire relatifs à des produits actuels et à venir, par la croissance des ventes des produits lancés récemment, par la concurrence exercée par d’autres produits, y compris les biosimilaires, par des difficultés ou des retards touchant la fabrication de nos produits, de même que par le contexte économique mondial. De plus, la pression exercée en matière de fixation des prix, la surveillance publique et politique, les politiques de remboursement qu’imposent les tiers-payeurs, dont les gouvernements, les régimes d’assurance privés et les fournisseurs de soins gérés, de même que l’adoption de nouveaux règlements, l’élaboration de nouvelles lignes directrices et les progrès cliniques, les tendances au Canada et à l’étranger en matière de soins gérés et de compression des coûts des soins de santé peuvent influer sur les ventes de nos produits. Qui plus est, nos activités liées à la recherche, aux contrôles, à la fixation des prix, à la commercialisation et autres sont assujetties à une vaste réglementation imposée par les autorités réglementaires nationales et étrangères. Nos activités peuvent subir le contrecoup d’enquêtes gouvernementales, de litiges et de réclamations en dommages-intérêts liées à des produits, ainsi que de l’adoption de toute nouvelle législation fiscale ou de l’exposition à des dettes fiscales supplémentaires. Si nous manquons à nos obligations de conformité prévues dans l’entente d’intégrité d’entreprise conclue entre nous et le gouvernement américain, nous pourrions être passibles de sanctions importantes. De plus, même si nous faisons systématiquement breveter nos produits et nos technologies, la protection conférée par les brevets et les demandes de brevet peut être contestée, invalidée ou contournée par nos concurrents, de sorte que rien ne garantit que nous pourrons obtenir ou conserver la protection de brevets pour nos produits actuels ou futurs. Nous menons bon nombre de nos activités de fabrication commerciale dans quelques installations clés, y compris à Porto Rico, et notre capacité de fabrication de produits dépend également en partie de tiers-fournisseurs, de sorte qu’un ralentissement de l’approvisionnement peut nuire aux ventes de certains de nos produits actuels ou au développement de produits candidats. L’éclosion d’une maladie ou une menace analogue pour la santé publique, telle que la COVID-19, de même que les efforts du public et des gouvernements pour atténuer la propagation d’une telle maladie, peuvent avoir des effets défavorables importants sur l’approvisionnement en matériaux pour nos activités de fabrication, la distribution de nos produits, la commercialisation de produits candidats et nos essais cliniques, et de tels événements peuvent exercer un effet nuisible sur notre développement de produits, la vente de nos produits, nos activités et nos résultats d’exploitation. Nous comptons sur notre collaboration avec des tiers pour le développement de certains de nos produits candidats et pour la commercialisation et la vente de certains de nos produits commerciaux. De plus, nous livrons concurrence à d’autres entreprises en ce qui a trait à nos produits commercialisés et à la découverte et au développement de nouveaux produits. En outre, certains dispositifs médicaux, matières premières et composantes de nos produits sont fournis uniquement par des tiers-fournisseurs. Le pouvoir d’achat de certains de nos distributeurs, clients et payeurs constitue un levier important qu’ils font jouer dans leurs négociations avec nous. Enfin, la mise au jour de problèmes graves liés à un produit semblable à un de nos produits peut avoir des répercussions sur toute cette classe de médicaments et nuire aux ventes de tous les produits visés ainsi qu’à nos activités commerciales et à leurs résultats. Nos efforts pour intégrer les activités des sociétés dont nous avons fait l’acquisition, de même que leurs produits ou leurs technologies, pourraient ne pas porter fruit. Une panne, une cyberattaque ou une atteinte à la sécurité de l’information pourraient compromettre la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité de nos systèmes et de nos données. Le prix de nos actions est volatil et peut être affecté par de nombreux événements. Notre rendement commercial pourrait affecter ou limiter la capacité de notre conseil d’administration de déclarer des dividendes ou notre capacité de verser des dividendes ou de racheter des actions ordinaires. Nous pourrions ne pas être en mesure d’accéder aux marchés des capitaux et du crédit dans un contexte nous étant favorable, voire ne pas y accéder du tout.
Les renseignements scientifiques fournis dans le présent communiqué sur nos produits candidats sont de nature provisoire et expérimentale. Ces produits candidats ne sont pas homologués par Santé Canada, et on ne peut ni ne doit tirer de conclusion sur leur innocuité ou leur efficacité.
PERSONNE-RESSOURCE :
Natasha Bond, chef, Affaires de l’entreprise
Amgen Canada
905 285-3007
natasha.bond@amgen.com
Références
[i] Cox AD, et al. Nat Rev Drug Discov. 2014;13:828-851.
[ii] Fernandez-Medarde A, et al. Genes Cancer. 2011;2:344-358.
[iii] Biernacka A, et al. Cancer Genet. 2016;209:195-198.
[iv] Stephen AG, et al. Cancer Cell. 2014;25:272-281.
[v] Neumann J, et al. Pathol Res Pract. 2009;205:858-862.
[vi] Jones RP, et al. Br J Cancer. 2017;116:923-929.
[vii] Wiesweg M, et al. Oncogene. 2019;38:2953-2966.
[viii] Canon J, et al. Oncogene 2019;575:217-223.
[ix] Zhou L, et al. Med Oncol. 2016;33:32.
[x] Ryan MB, et al. Nat Rev Clin Oncol. 2018;15:709-720.