Il existe désormais une option thérapeutique uniquotidienne pour contrer la mutation G12C du gène KRAS, qui favorise la croissance des tumeurs et qui selon des estimations serait présente chez 10 à 15 % des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules1
MISSISSAUGA (Ontario), 14 septembre 2021 – Amgen a annoncé aujourd’hui que Santé Canada a approuvé l’utilisation de LUMAKRASMC (sotorasib) pour le traitement des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé ou métastatique (qui ne sont pas candidats au traitement curatif) et porteurs de la mutation G12C du gène KRAS, ayant reçu au préalable au moins un cycle de traitement par voie générale. LUMAKRAS fait l’objet d’un avis de conformité avec conditions (AC-C) fondé sur le taux de réponse globale (TRG) et sur la durée de la réponse (DDR). Le maintien de l’approbation de cette indication pourrait être conditionnel à la vérification et à la description du bienfait clinique lors d’études de confirmation.
« Le gène KRAS est une énigme que les chercheurs tentent de résoudre depuis 40 ans, explique Suna Avcil, directrice médicale générale d’Amgen Canada. LUMAKRAS, le premier et le seul traitement ciblé destiné aux patients atteints de CPNPC porteurs de la mutation G12C du gène KRAS, constitue une nouvelle option thérapeutique pour ces patients dont le cancer a progressé après un traitement de première intention. »
L’approbation de Santé Canada est fondée sur les résultats d’un sous-groupe de patients de l’essai de phase II CodeBreaK 100, le plus vaste essai clinique mené à ce jour exclusivement chez des patients porteurs de la mutation G12C du gène KRAS.
L’objectif de cet essai était d’évaluer l’efficacité et la tolérabilité du produit chez 126 patients atteints d’un CPNPC au stade avancé et porteurs de la mutation G12C du gène KRAS, dont la maladie avait progressé après une immunothérapie ou une chimiothérapie. Les effets indésirables les plus courants (≥ 20 %) ont été la diarrhée, les douleurs musculosquelettiques, les nausées, la fatigue, l’hépatotoxicité et la toux. Environ 9 % des patients ont présenté des effets indésirables ayant mené à l’abandon du traitement par LUMAKRAS.
« L’approbation de LUMAKRAS changera notre approche thérapeutique du cancer du poumon non à petites cellules avec mutation G12C du gène KRAS, explique le Dr Normand Blais, M. Sc., FRCPC, hématologue et oncologue médical et directeur de l’équipe interdisciplinaire d’oncologie thoracique au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Ce traitement ciblé représente une nouvelle option pour ceux de nos patients qui se trouvent confrontés à cette maladie éprouvante.»
« Le cancer du poumon est la principale cause de mortalité liée au cancer à travers le monde et il est responsable, à la surface du globe, d’un plus grand nombre de décès que le cancer du côlon, le cancer du sein et le cancer de la prostate réunis », de dire Shem Singh, directeur général de Cancer pulmonaire Canada. « Nous sommes heureux de constater une innovation constante, comme celle dans le domaine du cancer du poumon non à petites cellules exprimant une mutation du gène KRAS G12C, qui offre aux patients une nouvelle avenue thérapeutique dans la lutte qu’ils livrent avec leurs médecins contre cette maladie. »
Le CPNPC représente approximativement 84 % des 2,2 millions de nouveaux diagnostics de cancer du poumon chaque année dans le monde2,3. La mutation G12C du gène KRAS est l’une des mutations conductrices du CPNPC présentant la plus forte prévalence; en effet, entre 10 et 15 % des patients atteints de CPNPC non épidermoïde en sont porteurs1.
À propos de LUMAKRASMC (sotorasib)
LUMAKRAS a été le tout premier inhibiteur de la mutation G12C du gène KRAS à atteindre le stade clinique; ce produit fait l’objet du plus vaste essai clinique mené à ce jour auprès d’une population de patients formée exclusivement de porteurs de la mutation G12C du gène KRAS.
Le profil bienfaits-risques de LUMAKRAS est positif : son administration par voie orale une fois par jour entraîne en effet une activité anticancéreuse rapide, profonde et durable chez les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé ou métastatique qui sont porteurs de la mutation G12C du gène KRAS.
Dans le cadre de l’examen visant l’approbation conditionnelle, au Canada, de LUMAKRAS comme traitement de deuxième intention chez les adultes atteints de CPNPC localement avancé ou métastatique qui sont porteurs de la mutation G12C du gène KRAS et qui ont déjà reçu au moins un traitement à action générale, Santé Canada exige la tenue d’un essai de confirmation qui viendra vérifier et caractériser les bienfaits cliniques du produit.
LUMAKRAS fait également l’objet d’études pour plusieurs autres types de tumeurs solides4.
Amgen a déposé des demandes d’autorisation de mise sur le marché pour le sotorasib en Australie, au Brésil, au Canada et au Royaume-Uni en janvier 2021 dans le cadre du projet Orbis de la FDA, un programme pilote ayant comme objectif d’explorer un processus d’examen plus efficace permettant de rendre les traitements accessibles aux patients le plus tôt possible.
Consultez la monographie de LUMAKRAS pour obtenir plus d’information.
À propos du cancer du poumon non à petites cellules et de la mutation G12C du gène KRAS
Les taux de survie globale au cancer du poumon non à petites cellules augmentent, mais restent faibles chez les patients atteints d’une maladie au stade avancé5.
La mutation G12C est la plus courante des mutations du gène KRAS dans le CPNPC6. En effet, entre 10 et 15 % des patients atteints de CPNPC non épidermoïde en sont porteurs1. De nombreux besoins médicaux ne sont toujours pas satisfaits, et les options thérapeutiques sont limitées pour les patients atteints de CPNPC et porteurs de la mutation G12C du gène KRAS dont le traitement de première intention a échoué ou cessé d’être efficace. Les traitements actuels donnent des résultats insatisfaisants, la survie sans progression médiane s’établissant approximativement à 4 mois après un traitement de deuxième intention du CPNPC en présence de la mutation G12C du gène KRAS7.
À propos de l’étude CodeBreaK
Le programme d’études cliniques CodeBreaK sur le sotorasib, un médicament d’Amgen, porte sur le traitement de patients atteints d’une tumeur solide de stade avancé et porteurs de la mutation G12C du gène KRAS, afin de répondre enfin au besoin médical non satisfait pour le traitement de ces cancers. Il s’agit du programme clinique le plus avancé sur la mutation G12C du gène KRAS : en effet, plus de 800 patients présentant 13 types de tumeurs y ont participé depuis son lancement.
L’étude CodeBreaK 100, une étude multicentrique de phases I et II sans insu, la première chez l’humain, a été menée auprès de patients présentant des tumeurs solides et porteurs de la mutation G12C du gène KRAS. Pour être admissibles à l’étude, les patients devaient avoir déjà reçu un traitement anticancéreux par voie générale correspondant au type de tumeur qu’ils présentaient et au stade de leur maladie. Le paramètre d’évaluation principal de l’étude de phase II était le taux de réponse objective évaluée par un comité central. Le volet de l’étude de phase II sur le CPNPC comprenait 126 patients, dont 124 présentaient d’emblée des lésions qu’un comité central a pu évaluer selon les critères RECIST. Le recrutement dans le cadre du volet de l’étude de phase II sur le cancer colorectal est terminé, et les premiers résultats devraient être connus en 2021.
Une étude mondiale de phase III qui sera réalisée avec répartition aléatoire et contrôle par traitement actif visant à comparer le sotorasib au docetaxel dans le traitement du CPNPC en présence de la mutation G12C du gène KRAS (CodeBreaK 200) a terminé sa phase de recrutement. Amgen mène aussi plusieurs études de phase Ib sur l’emploi du sotorasib en monothérapie et en association avec d’autres agents pour le traitement de différents types de tumeurs solides de stade avancé (CodeBreaK 101), qui admettent toujours des patients.
Pour en savoir davantage, visitez www.hcp.codebreaktrials.com.
À propos d’Amgen Canada
En tant que chef de file en innovation, Amgen Canada comprend bien la valeur des sciences. À partir de son bureau principal situé à Mississauga, là où sont rassemblées bon nombre des entreprises dynamiques des sciences biomédicales de l’Ontario, et de son centre de recherche de Burnaby, en Colombie-Britannique, Amgen Canada contribue de façon considérable à faire progresser les sciences et l’innovation au Canada depuis 1991. En outre, Amgen participe à la mise au point de nouveaux traitements, ou de nouvelles applications de médicaments existants, en partenariat avec nombre d’organisations de premier plan au Canada spécialisées dans les soins de santé, l’enseignement et la recherche, de même qu’avec des administrations publiques et des regroupements de patients. Pour en savoir plus sur Amgen Canada, visitez www.amgen.ca et suivez-nous au www.twitter.com/amgencanadagm.
Énoncés prospectifs
Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs reflétant les attentes et les convictions actuelles d’Amgen. Tous les énoncés autres que ceux portant sur des faits peuvent être considérés comme des énoncés prospectifs, y compris les énoncés sur l’issue, les avantages et les synergies de collaborations ou de collaborations potentielles avec une autre entreprise quelle qu’elle soit (y compris BeiGene Ltd. ou toute collaboration visant la fabrication d’anticorps thérapeutiques contre la COVID-19), sur l’acquisition d’Otezla® (apremilast) (y compris la croissance prévue des ventes d’Otezla et celle de la valeur par action non conforme aux principes comptables généralement reconnus) ou sur l’acquisition de Five Prime Therapeutics, Inc., ainsi que les estimations du chiffre d’affaires, les marges d’exploitation, les dépenses en immobilisations, l’encaisse, d’autres paramètres financiers, les résultats de contentieux ou d’arbitrages, les retombées politiques ou réglementaires, les résultats ou pratiques cliniques prévus, les habitudes ou pratiques des clients et des prescripteurs, les activités de remboursement et leurs résultats, les effets des pandémies ou d’autres problèmes de santé à grande échelle tels que la pandémie actuelle de COVID-19 sur nos activités, nos résultats, notre progression, ou les effets liés aux études sur Otezla en tant que traitement potentiel contre la COVID-19, et d’autres estimations et résultats. Les énoncés prospectifs comportent des incertitudes et des risques importants, dont ceux qui sont exposés ci-après et, de manière plus approfondie, dans les rapports de la Securities and Exchange Commission (SEC) que dépose Amgen Inc., dont notre dernier rapport annuel produit sur le formulaire 10-K et les rapports intérimaires ultérieurs produits pour leur part sur les formulaires 10-Q et 8-K. À moins d’avis contraire, Amgen fournit ces renseignements à jour en date du présent communiqué de presse et se dégage expressément de toute obligation de mettre à jour tout énoncé prospectif présenté dans ce communiqué, que ce soit consécutivement à des faits nouveaux, à des événements à venir ou à d’autres facteurs.
Aucun énoncé prospectif ne peut être garanti, et les résultats obtenus peuvent s’écarter considérablement de ceux que nous projetons. La découverte ou l’identification de produits candidats ainsi que le développement de nouvelles indications pour des produits existants ne peuvent pas être garantis, et la transition du concept au produit présente des incertitudes; par conséquent, il est impossible de garantir qu’un produit candidat particulier deviendra un produit commercial ou qu’une nouvelle indication pour un produit existant sera homologuée. De plus, les résultats d’études précliniques ne constituent pas une garantie que les produits candidats seront d’emploi sûr et efficace chez l’humain. Le corps humain est une machine complexe qu’aucun ordinateur, système de culture cellulaire ou modèle animal ne peut reproduire à la perfection, ni même adéquatement dans certains cas. Le temps qu’il nous faut pour mener les études cliniques à terme et obtenir l’autorisation réglementaire de commercialiser des produits a toujours varié dans le passé et devrait continuer de le faire. Même lorsque des essais cliniques sont réussis, les autorités réglementaires pourraient juger que les paramètres d’évaluation des essais que nous avons choisis sont insuffisants pour homologuer le produit concerné. Nous mettons au point des produits candidats dans nos propres laboratoires ainsi qu’en collaboration avec des détenteurs de licence et des partenaires, dans le cadre de projets communs. Les produits candidats dérivés de telles collaborations peuvent faire l’objet de litiges entre les parties visées ou se révéler moins efficaces ou sûrs d’emploi qu’on ne le croyait au début de ces collaborations. De plus, une fois nos produits mis sur le marché, nous, et d’autres intervenants pourrions découvrir que nos produits, y compris nos dispositifs, causent des effets secondaires ou qu’ils comportent des problèmes d’innocuité ou des défauts de fabrication.
Nos résultats peuvent être affectés par notre capacité de commercialiser avec succès nos produits actuels et nos nouveaux produits tant à l’échelle nationale que mondiale, par des développements sur les plans clinique et réglementaire relatifs à des produits actuels et à venir, par la croissance des ventes des produits lancés récemment, par la concurrence exercée par d’autres produits, y compris les biosimilaires, par des difficultés ou des retards touchant la fabrication de nos produits, de même que par le contexte économique mondial. De plus, la pression exercée en matière de fixation des prix, la surveillance publique et politique, les politiques de remboursement qu’imposent les tiers-payeurs, dont les gouvernements, les régimes d’assurance privés et les fournisseurs de soins gérés, de même que l’adoption de nouveaux règlements, l’élaboration de nouvelles lignes directrices et les progrès cliniques, les tendances au Canada et à l’étranger en matière de soins gérés et de compression des coûts des soins de santé peuvent influer sur les ventes de nos produits. Qui plus est, nos activités liées à la recherche, aux contrôles, à la fixation des prix, à la commercialisation et autres sont assujetties à une vaste réglementation imposée par les autorités réglementaires nationales et étrangères. Nos activités peuvent subir le contrecoup d’enquêtes gouvernementales, de litiges et de réclamations en dommages-intérêts liées à des produits, ainsi que de l’adoption de toute nouvelle législation fiscale ou de l’exposition à des dettes fiscales supplémentaires. Si nous manquons à nos obligations de conformité prévues dans l’entente d’intégrité d’entreprise conclue entre nous et le gouvernement américain, nous pourrions être passibles de sanctions importantes. De plus, même si nous faisons systématiquement breveter nos produits et nos technologies, la protection conférée par les brevets et les demandes de brevet peut être contestée, invalidée ou contournée par nos concurrents, de sorte que rien ne garantit que nous pourrons obtenir ou conserver la protection de brevets pour nos produits actuels ou futurs. Nous menons bon nombre de nos activités de fabrication commerciale dans quelques installations clés, y compris à Porto Rico, et notre capacité de fabrication de produits dépend également en partie de tiers-fournisseurs, de sorte qu’un ralentissement de l’approvisionnement peut nuire aux ventes de certains de nos produits actuels ou au développement de produits candidats. L’éclosion d’une maladie ou une menace analogue pour la santé publique, telle que la COVID-19, de même que les efforts du public et des gouvernements pour atténuer la propagation d’une telle maladie, peuvent avoir des effets défavorables importants sur l’approvisionnement en matériaux pour nos activités de fabrication, la distribution de nos produits, la commercialisation de produits candidats et nos essais cliniques, et de tels événements peuvent exercer un effet nuisible sur notre développement de produits, la vente de nos produits, nos activités et nos résultats d’exploitation. Nous comptons sur notre collaboration avec des tiers pour le développement de certains de nos produits candidats et pour la commercialisation et la vente de certains de nos produits commerciaux. De plus, nous livrons concurrence à d’autres entreprises en ce qui a trait à nos produits commercialisés et à la découverte et au développement de nouveaux produits. En outre, certains dispositifs médicaux, matières premières et composantes de nos produits sont fournis par des tiers-fournisseurs uniques. Le pouvoir d’achat de certains de nos distributeurs, clients et payeurs constitue un levier important qu’ils font jouer dans leurs négociations avec nous. Enfin, la mise au jour de problèmes graves liés à un produit semblable à un de nos produits peut avoir des répercussions sur toute cette classe de médicaments et nuire aux ventes de tous les produits visés ainsi qu’à nos activités commerciales et à leurs résultats. Nos efforts pour intégrer les activités des sociétés dont nous avons fait l’acquisition, de même que leurs produits ou leurs technologies, pourraient ne pas porter fruit. Une panne, une cyberattaque ou une atteinte à la sécurité de l’information pourraient compromettre la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité de nos systèmes et de nos données. Le prix de nos actions est volatil et peut être affecté par de nombreux événements. Les conditions économiques mondiales pourraient amplifier certains risques et avoir des répercussions sur nos activités. Notre rendement commercial pourrait affecter ou limiter la capacité de notre conseil d’administration de déclarer des dividendes ou notre capacité de verser des dividendes ou de racheter des actions ordinaires. Nous pourrions ne pas être en mesure d’accéder aux marchés des capitaux et du crédit dans un contexte nous étant favorable, voire ne pas y accéder du tout.
PERSONNE-RESSOURCE :
Natasha Bond, cheffe, Affaires de l’entreprise
Amgen Canada
905 285 3007
natasha.bond@amgen.com
Références
1. Amgen. Données internes. 2020.
2. American Cancer Society. Key Statistics for Lung Cancer. 2021. https://www.cancer.org/cancer/lung-cancer/about/key-statistics.html. Consulté le 20 mai 2021.
3. Sung H et al. CA Cancer J Clin. 2021;71(3):209-249.
4. Hong DS et al. N Engl J Med. 2020;383:1207-1217.
5. American Cancer Society. Lung Cancer Survival Rates. 2021. https://www.cancer.org/cancer/lung-cancer/detection-diagnosis-staging/survival-rates.html. Consulté le 20 mai 2021.
6. Arbour KC et al. Clin Cancer Res. 2018;24(2):334-340.
7. Aggarwal S et al. Présentation d’affiche au congrès virtuel 2020 de l’ESMO, du 19 au 21 septembre 2020. Affiche 1339P.